Sages-femmes, médecins et bourgeoises nous entraînent dans leurs quêtes. Un bonheur de lecture !
Faubourg Sainte-Anne, Montréal, 1845. En pleine nuit, une sage-femme et sa fille vont accompagner une femme dans sa délivrance. À seize ans, Flavie entreprend ainsi l'apprentissage du métier d'accoucheuse auprès de Léonie, sa mère, qui caresse d'audacieux projets : la fondation d'un refuge pour femmes enceintes démunies et celle d'une école de sages-femmes. À l'instar de Simon, le père de Flavie, la société de l'époque, placée sous le règne tyrannique de la pudeur, est rebutée par ces nouveautés. Les membres du clergé se méfient comme de la peste de l'esprit d'entreprise de Léonie et de ses collègues. De leur côté, les médecins engagent une lutte de pouvoir afin de ravir leur clientèle aux sages-femmes. Séparés par un large fossé, les univers masculin et féminin ne se rejoindront qu'au moyen de trop fragiles passerelles, celles du respect et de l'amour.
D'une écriture vivante et colorée, ce roman évocateur excelle à recréer l'atmosphère des débuts de l'ère victorienne et à camper des personnages attachants. Les accoucheuses, un bonheur de lecture.
« Les accoucheuses répondent aux exigences du roman historique. La documentation est solide, sans alourdir le récit. Le début est vif, entraînant. Le style est direct, sans fioritures, et laisse beaucoup de place aux dialogues. »
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Normand Cazelais, Lettres québécoises
« Une chronique du temps dans laquelle fourmillent des milliers de petits détails qui nous permettent de mieux comprendre ce qui a fait le Québec d’aujourd’hui. Un accouchement qui ne se fera pas sans douleur et un livre qui est, sans jeu de mots, un heureux événement… »
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Mario Dufresne, La Presse, 2007-11-02
« Anne-Marie Sicotte aurait pu choisir d’élaborer un essai sur cet âge important de la vie des femmes québécoises. Elle a plutôt bifurqué vers l’idée romanesque et mis en scène plusieurs femmes qui ont sans doute existé. Dans ce contexte du roman, elle leur donne des attitudes et une philosophie qui les rend bien vivantes. »
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Manon Guilbert, Journal de Montréal
« […] le roman d’Anne-Marie Sicotte pourrait bientôt se frotter à la trilogie Le goût du bonheur de Marie Laberge. »
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Jennifer Guthrie, Journal de Saint-Bruno, 2006-09-09
« Une magnifique et touchante histoire, au ton juste et à la recherche fouillée, qui nous permet de mieux connaître la vie de nos ancêtres. »
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V.M., Entre les lignes, 2006-01-10
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