Description du livre
« L'âge de la parole – comme on dit l'âge du bronze – se situe, pour moi, dans ces années 1949-1960, au cours desquelles j'écrivais pour nommer, appeler, exorciser, ouvrir, mais appeler surtout. J'appelais. Et à force d'appeler, ce que l'on appelle finit par arriver. C'était l'époque, pas si lointaine, où nous croyions avoir tout à dire puisque tout était à faire et à refaire. Quelques amitiés suffisaient à nous persuader que nous pouvions transformer le monde. »
Roland Giguère, cité dans la préface de Jean Royer.
Paru à l'Hexagone en 1965, L'âge de la parole était une œuvre nouvelle en même temps qu'une somme ; en rassemblant des poèmes d'abord publiés aux Éditions Erta et les inédits qui ont donné son titre à l'ouvrage, Roland Giguère a composé l'un des livres-phares de la poésie québécoise.
« Toute la poésie vivante du Québec découle avec une libéralité sans faille de celle de Roland Giguère. »
Claude Gauvreau, Études littéraires
« Nul mieux que Roland Giguère n'a illustré chez nous ce système de vases communicants qui existe entre la poésie et l'image, entre l'image poétique et la poésie visuelle, entre l'âge de la parole et la fleur de l'âge. »
Gilles Hénault, La Barre du Jour
« Il faut lire Giguère. Tout y est dit, tout ce qui nous hante et bien plus. »
Michel van Schendel, Livres et auteurs canadiens
Nouvelle introduction de Catherine Morency.