Dans une langue charnue et juteuse, Jean-Yves Soucy narre le quotidien d'un trappeur: un univers mystérieux et magnifique.
Un dieu chasseur raconte les amours d'un trappeur des «pays d'en haut» avec l'institutrice d'un village voisin de Mont-Laurier. Dans une langue charnue et juteuse, l'auteur narre la vie quotidienne du trappeur, Mathieu, seul mais non solitaire, à la vérité solidaire de ses chiens fidèles, des animaux sauvages, de la forêt giboyeuse, de la nature rude, mais aussi tendre et accueillante.[...]
-Gilles Dorion, Québec français
« [...] un morceau de littérature étonnant de sensibilité et de fraîcheur. [...] Ce livre qui évoque les meilleures pages de Maurice Constantin-Weyer est d'une exceptionnelle puissance. Pour son premier roman, Jean-Yves Soucy a réalisé un coup de maître. »
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Robert Cornevin, Académie des Sciences d'Outre-mer, 1800-01-01
« L'expérience personnelle de l'auteur explique qu'il décrive avec tant de justesse, de vérité et d'authenticité la vie difficile et exigeante, parfois périlleuse, du trappeur et chasseur Mathieu Bouchard. L'alliance
intime de l'homme et de la nature - on ne peut s'empêcher de penser à Vendredi ou les Limbes du Pacifique de Michel Tournier - trouve ici son expression la plus vivante. Le souffle puissant qui anime tant de situations, le mouvement qui caractérise tant de descriptions, les traits vifs qui servent à brosser tant de portraits sont fondés sur une observation attentive et intelligente des hommes et des bêtes, sur la profondeur indubitable des notations psychologiques. »
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Gilles Dorion, Dictionaire des oeuvres littéraires du Québec, 1800-01-01
« Menaud, maître-draveur, en fait, hante le roman de Soucy de part en part. Et ce, non seulement au plan thématique, mais jusque dans le style même, tout aussi rutilant et somptueux que celui de Savard: vocabulaire à la fois précis et recherché, images nombreuses et fortes, syntaxe simple, prose rythmée, toutes qualités qui font de l'écriture de Soucy une écriture extrêmement travaillée, riche et très belle. Parfois même trop belle, un peu pléthorique, notamment dans les descriptions, dont l'abondance et la régularité [...] finissent par paraître un peu artificielles et par lasser, le récit versant alors dans le pur pittoresque. Mais hormis également une certaine incohérence dans le ton des dialogues, le roman est d'une écriture quasi parfaite. »
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François Ricard, Le Devoir, 1800-01-01
« Jean-Yves Soucy a mis l'amour en situation, en situation de vie, même en situation de vie explosive. Son personnage principal, Mathieu, est un chasseur, coureur des bois, qui vit du produit de ses chasses et surtout de son étrange communication avec l'air, la montagne, l'eau et la forêt. Son amour pour la forêt est une véritable passion. Il n'en sort que pour faire un petit tour en ville (Mont-Laurier) quelques fois par année afin de vendre ses fourrures et se payer
plusieurs bières fraîches et aussi quelques femmes. [...] on sent que deux genres de vie s'affrontent:
l'une sauvage, sanguinaire même, faisant de la mort sa principale alliée, tandis que l'autre, plus «civilisée», refuse en quelque sorte les dessous de la vie. Lorsque Mathieu fait la rencontre de Marguerite,
cette situation de conflit se concrétise. D'abord, elle participe à cet amour qui représente à ses yeux une merveilleuse aventure de soleil et de résine, elle qui refusait la vie trop rangée, lot ordinaire des gens de son entourage. Cette période où les deux personnages vivent leur amour à même la montagne et la forêt a pour effet de nous faire désirer, plus que tout au monde, un amour de «plein air» tellement le récit est beau et haut en couleur. »
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Gilles Gemme, Le Canada français, 1800-01-01
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