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Entretien

En quelques mots, comment présenteriez-vous votre livre ?

Il s’agit d’un roman sur la ruée vers l’or au Klondike en 1897. J’y parle de ces Canadiennes françaises qui sont allées chercher de l’or, non pas dans le fond des mines, mais dans le fond des poches des mineurs. Je dirais que c’est une sorte de western dont les personnages principaux sont des Québécoises.

Qu’est-ce qui vous a poussée à écrire cet ouvrage et à le publier ?

En 2001, j’ai accompagné mon conjoint dans un voyage d’affaires au Yukon. J’ai passé mes journées à visiter et à découvrir les environs de Whitehorse, la capitale. Tout comme à Québec, l’histoire est omniprésente à Whitehorse. Je me suis donc familiarisée, bien malgré moi, avec la célèbre Ruée vers l’or. J’ai été étonnée d’apprendre que des femmes s’étaient rendues seules au Klondike. Mais j’ai été véritablement impressionnée lorsque j’ai découvert que plusieurs d’entre elles étaient des Canadiennes françaises. Ce sont elles qui ont fait naître dans mon esprit le personnage de Lili Klondike.

À votre avis, à qui votre livre s’adresse-t-il ?

Comme pour mes romans précédents, celui-ci s’adresse à ceux et celles qui s’intéressent à l’histoire, particulièrement au rôle joué par les femmes dans l’histoire.

En quoi se distingue-t-il d’autres ouvrages qui seraient comparables ?

Il n’y a presque pas de romans sur la Ruée vers l’or au Klondike qui ont été écrits en français ou du point de vue des Canadiens français. Pourtant, cinq pourcent des personnes qui ont franchi les montagnes pour atteindre Dawson venaient du Québec. C’est leur participation à la fondation du Yukon que j’ai voulu mettre en valeur.

Avez-vous des rituels d’écriture ? Lesquels ?

Je fais toujours le voyage avant mes personnages. Pour Lili Klondike, je suis retournée au Yukon en 2006 pour le visiter en profondeur et je me suis rendue à Dawson, ce que je n’avais pas fait lors de ma première visite.

Quels sont les écrivains et les œuvres qui vous ont le plus marquée ?

J’ai un faible pour Jeanne Bourin, Marion Zimmer-Bradley, Régine Desforges et Francine Ouellette. J’aime leur façon de nous faire vivre l’histoire, d’une manière très intime, très féminine aussi parfois. Je pense que la perception d’un événement varie en fonction du sexe.

Qu’est-ce qui vous passionne ?

L’histoire, les événements, les voyages. En somme, tout ce qu’on retrouve dans mes romans.

Quels sont vos projets ?

Je suis actuellementt en train d’écrire le deuxième tome de Lili Klondike, qui traite surtout de la vie à Dawson City pendant l’hiver de 1897-1898. Il s’est produit là des choses fascinantes, des extrêmes, du meilleur comme du pire. Et quand ce roman-là sera terminé, je vais préparer un quatrième tome des Les Dames de Beauchêne.

Avez-vous une adresse électronique où vos lecteurs peuvent vous écrire ?

Oui : mylene.gilbertdumas@sympatico.ca

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