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Entretien

Entretien avec Laurent Mailhot pour «La littérature québécoise».

En quelques mots, comment résumeriez-vous votre livre ?

Au nord-est de l'Amérique s'est enracinée (depuis Cartier et Champlain) et développée (surtout depuis un demi-siècle) une production littéraire qui se distingue par sa langue, sa situation géographique, son histoire. Arthur Buies et VLB n'auraient pas pu vivre ailleurs. Ni, d'ailleurs, François-Xavier Garneau, Saint-Denys Garneau et Anne Hébert (qui sont parents), ni Michel Tremblay et ses homonymes...

Qu'est-ce qui vous a poussé à écrire cet ouvrage et à le publier ?

Des besoins de plusieurs milieux (enseignement, recherche, édition, journalisme) et de mon propre désir de voir clair dans une production de plus en plus abondante et variée. D'où mon «Que sais-je?» (1974) et ce livre paru chez Typo à la demande de Gaston Miron, qui en est une reprise, mise à jour et expansion.

À votre avis, à qui votre livre s'adresse-t-il ?

Aux étudiants universitaires, collégiaux, à leurs professeurs, et aussi au public, à tout lecteur cultivé.

En quoi se distingue-t-il si on le compare à d'autres livres traitant du même sujet ?

Il est fait non seulement pour être consulté comme un dictionnaire ou un manuel, mais également pour être lu comme un essai, à la fois documenté et personnel.

Quels sont vos rituels d'écriture ?

Je ne sépare jamais l'écriture ainsi que les (ré)écritures de la lecture et des (re)lectures.

Quels sont les écrivains et les œuvres qui vous ont le plus marqué ?

Les écrivains français de la première moitié du XXe siècle (de Claudel à Camus), les grands classiques grecs, latins, et ceux qu'ils ont inspiré (Homère, Platon, Virgile, Racine); enfin, dès leur parution ici, les œuvres de Gabrielle Roy, Guèvremont, Thériault, puis celles de Miron, Ferron, Ducharme, etc.

Qu'est-ce qui vous passionne ?

La nature sous toutes ses formes, en toutes saisons (je vis sur un cap, au bord du fleuve), la lecture, la langue française parlée et écrite, l'avenir politique (et donc culturel) du Québec.

Quels sont vos projets?

Des articles de critique littéraire et aussi, à l'occasion, politiques (avec ou sans humour); peut-être une anthologie de la littérature intime ou personnelle ici depuis la Nouvelle-France.

Avez-vous une adresse électronique où vos lecteurs peuvent vous écrire ?

Non. Et je ne voudrais pas encombrer mon assistante qui fait le traitement de mes textes. Si on y tient, il est possible de passer par les services de mon éditeur dévoué (je répondrai personnellement si souhaité).

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