Critiques

«  Cette poésie engagée ne sacrifie pas la dimension individuelle, intime, à la dimension collective, elle propose une étonnante lecture du drame de tous dans le drame d’un seul, et l’inverse.  »
Lire la suite >> André Brochu, extrait de la préface

« Dissidente, revendicatrice et visionnaire, l’œuvre de Paul Chamberland se construit sur le territoire confondu de l’acte poétique et du projet révolutionnaire, aux carrefours de l’utopie et du réel. »
Lire la suite >> Lise Gauvin et Gaston Miron

«  Paul Chamberland […] est un poète somptueux, prophétique. […] Parce qu’il y a eu Maïakovski, Neruda, Machado, parce qu’il y a Césaire et Depestre, « camarades », parce qu’il y a l’Algérie, le Vietnam, le Congo, Cuba, il y aura Terre Québec (1964), la poésie emmanchée « au même bois que le couteau », l’œil-sentinelle, la bouche-forge, la main-feu, le peuple-sang, la femme-aurore, l’amour-pays.  »
Lire la suite >> Laurent Maihot

« Les recueils Terre Québec (1964), L'Afficheur hurle, (1965) et L'inavouable (1967) sont ici rassemblés en une seule et même réédition, format de poche, qui se goûte comme un condensé d'une époque qui pour être révolue n'en fut pas moins cruciale et même fondatrice. »
Lire la suite >> Dominique Charbonneau, SRC Aux Arts, etc.

«  Comment aborder Chamberland sans signaler la multiplicité des moyens qu’il a utilisés, depuis 1962, pour rendre compte du monde, de sa propre présence en ce monde, de l’exigence absolue de vérité qui a toujours guidé ce projet sans concession, éminemment investi par la conscience ?...
Décolonisation. Mot clé des premières œuvres, c’est cette pensée qui a tant séduit les intellectuels des années soixante qui va permettre à Chamberland de canaliser l’énergie poétique qu’il porte en lui, qui va l’incarner comme « afficheur », qui va faire que sa voix de héraut sera entendue à travers le brouillard, que ses appels vont prendre une dimension presque mythique en des livres comme Terre Québec ou L’afficheur hurle. Maître mot que celui de « liberté » ! C’est en lui que sourdent du silence les valeurs révolutionnaires appelées aux barricades...
Mais dès l’origine, c’est la revendication radicale, c’est ce ton impératif qui englobe la poésie, les stances lyriques à force d’appels, à force de faire écho à Léopold Sédar Senghor et à combien d’autres comme Aimé Césaire. Il faut au texte la foi du combattant.
Dans L’inavouable, le récit va s’immiscer dans la pulsion du poétique, l’homme va se raconter, raconter comment l’humain est indissociable du politique, que chaque geste n’est autre chose qu’une conscience de soi en action.  »
Lire la suite >> Hugues Corriveau, Lettres Québécoises