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Les demi-civilisés

12,95 $

9782892950878

Les demi-civilisés

12,95 $Épuisé

Avec ce roman, c'est le Québec moderne qui commence. Un livre clé de notre littérature.

Avec Les demi-civilisés, c’est le Québec moderne qui commence. Le roman est en effet résolument placé sous le signe du changement: son contenu, sa forme, le conflit des valeurs sous-jacentes à l’action des personnages, les visions du monde qui tiraillent l’âme du héros, voire le style d’écriture à la fois intimiste et libertaire de son auteur, voilà quelques-uns des éléments de fond sur lesquels reposent la fortune et les infortunes de l’œuvre. Roman de la modernité, Les demi-civilisés est aussi, par maints de ses aspects, une œuvre marquée par la culture québécoise des années 1900 à 1930 et, par-dessus tout, par la personnalité d’un écrivain profondément attaché aux paysages marins et montagneux de son pays d’enfance. 

Extrait de la préface de GUILDO ROUSSEAU


Critiques

« Dans les Demi-civilisés, Jean-Charles Harvey s'est attaqué à un problème qu'il a été le seul à traiter jusqu'ici dans le roman: celui de la liberté ou, plus exactement, le problème de l'homme ou des hommes qui veulent manifester librement leur liberté dans une société statique et conventionnelle. C'est d'ailleurs sous cet aspect que se présente notre problème de la liberté. Harvey voudrait que la liberté cesse d'être subjective, que le Canadien français affirme sa liberté sans passer pour un phénomène, un original, pour tout dire, un révolté. Il revendique son droit à l'expression de sa liberté, même au risque de troubler la quiétude d'un monde qui ne souffre pas de sa privation, précisément parce qu'il ne la connaît pas et ne paraît pas vouloir la connaître. Il ne veut pas imposer sa liberté à lui; il respecte même ce refus de liberté dans lequel se complaisent ses concitoyens, mais il réclame la liberté d'être libre, même s'il doit être le seul homme libre.
Ce fut un roman audacieux à l'époque; cette œuvre demeure la plus forte d'Harvey par le sujet traité, même si elle n'est pas exempte d'une certaine naïveté de forme, surtout frappante dans l'expression de certains plaidoyers de ses personnages qui évoquent un peu trop le développement du rhétoricien ou de l'élève de seconde. Sa thèse est parfois indiscrète et, à cause de cela, la construction du roman laisse un peu à désirer. »
Lire la suite >> Dostaler O’Leary, Le Roman canadien-français, 1954-01-01

« (...) Jean-Charles Harvey fait claquer comme un coup de fouet une revendication qui n'est plus seulement celle d'une abstraction collective, mais la sienne, celle d'un individu qui s'appelle Jean-Charles Harvey. «Je me nomme Max Hubert.» Je me nomme Jean-Charles Harvey. Moi. Vous entendez? Moi qui ne veux ressembler à personne d'autre, moi qui ne veux avoir d'autres idées, d'autres sentiments, que ceux que je me serai découverts ou forgés moi-même...
(...)
La plupart de ses romans sont devenus illisibles; mais les Demi-civilisés demeurent un des livres-clés de la littérature canadienne-française. »
Lire la suite >> Gilles Marcotte, Une littérature qui se fait, 1962-01-01

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