L’œuvre synthèse d’une étape de la dramaturgie québécoise.
1945. La guerre est finie. Pour Joseph Latour, voyou disponible, être soldat et se battre était sa raison de vivre, de faire quelque chose de spécial, mais la guerre est finie et il n’est pas un héros. Il se retrouve sans avenir, soldat manqué et trouble-fête au sein d’une famille et d’une société engourdies par les habitudes. Personnage de la révolte, il fait à son entourage le procès du bonheur, condamné à rencontrer son destin personnel en simple soldat dans une autre guerre.
Ce qui compte avant tout dans Un simple soldat, c’est cette intuition, ou mieux encore cet instinct qu’a Marcel Dubé d’aller aux choses essentielles, de discerner le durable de l’accessoire, de saisir cette intimité de l’âme québécoise si difficile à cristalliser et de savoir l’exprimer avec une force, voire une violence, assez extraordinaire.
« La pièce de Dubé nous entraîne bien au-delà des images faciles et folkloriques d’un temps révolu. Dubé témoigne de l’homme québécois et, à travers lui, de l’homme éternel. »
Lire la suite >>
Martial Dassylva, La Presse, 1800-01-01
« Si l’importance d’une œuvre théâtrale se mesure à son succès auprès du public, Un simple soldat est bien l’un des classiques du théâtre québécois. […] Par la représentation de l’espace et par le rapport des personnages à l’espace, nous avons dans Un simple soldat l’œuvre synthèse d’une étape de la dramaturgie québécoise. »
Lire la suite >>
Maximilien Laroche, DOLQ, 1800-01-01